
Hacker pour la vériter
Tout sur le plus important hoax climatique
" Nous pensons que, dans la situation actuelle, la science du climat est trop importante pour demeurer dissimulée.
C'est pourquoi nous mettons dans le domaine public une sélection, prise au hasard, de correspondances, de codes (NDT: informatiques) et de documents. Nous espérons que cela ouvrira les yeux sur cette science et sur les gens qui sont derrière"
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Voici ce que le (ou les) hacker ont pris le soin de laisser en entête de leur fichier révélant des milliers de mails échangés entre les chercheurs du CRU.
En Novembre 2009 a explosé le plus gros scandale écologique de la décennie. Nommé ClimateGate (en référence au scandale politique du Watergate), un hacker a rendu publique un fichier balayant 13 ans de communications internes du CRU (Climatic Research Unit) de l'Université d'East Anglia. Dans ces mails, manipulation de données, mensonges, contrefaçon et comportements douteux ont été mis au grand jour.
Mais quels sont ces mails et que disent-ils ?

Avant de commencer il est utile de comprendre qui sont les protagonistes.
Le CRU est une unité de recherche du GIEC (Groupe International sur l’Évolution du Climat). Ce groupe de chercheurs est à l'origine des 5 rapports sur le climat publiés depuis la création du GIEC en 1988, donnant des conclusions sur l'évolution du climat depuis des décennies et émettant des prévisions quant au réchauffement climatique présumé. Ces rapports sont notamment le fondement des COP sur le climat réunissant les grandes puissances mondiales. Si vous voulez en savoir plus sur ces rapports voici un lien avec des résumés du dernier rapport publié :
https://citoyenspourleclimat.org/wp-content/uploads/2019/03/ResumeGIEC-CPLC-web.pdf
L'équipe du CRU est constituée de nombreux chercheurs travaillant ensembles et échangeant leurs recherches. Ces mails accusent des personnalités importants du CRU :
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Phil Jones, directeur du CRU et auteur important du GIEC
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Michael Mann, chercheur à Penn State University, animateur de RealClimate.org, fréquemment cité par le GIEC, et auteur du graphique en « crosse de hockey ».
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Kevin Trenberth, "lead author" des rapports du GIEC 1995, 2001,2007.
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Raymond Bradley, auteur contributeur du troisième rapport du GIEC
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Keith Briffa, impliqué dans une affaire de "biais de sélection" sur des séries de tronc d’arbres, évoquée dans l’article sur les fraudes du GIEC déjà cité.
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Ben Santer, « lead author » du rapport du GIEC de 1995
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Grâce à ce (ou ces) hackers, le monde entier a donc pu avoir accès à 1073 emails et 6500 fichiers internes du CRU. Et ce que ces emails contiennent est des pkus choquant. Falsification de données, manipulation de chiffres, arrangements des courbes, tout ceci dans le but de ne présenter que des résultats collants à ceux escomptés. Voici le lien avec tous les emails que vous pouvez consultez pour vous rendre compte de l'état du mensonge :(mettre lien mails) . Pour mieux comprendre prenons un exemple. Ceci est un mail envoyé par Phil Jones :
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« I’ve just completed Mike’s Nature trick of adding in the real temps to each series for the last 20 years (ie from 1981 onwards) amd from 1961 for Keith’s to hide the decline. »
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Il est très clair que une manipulation des données a été utilisée (à plusieurs reprises même car 'the trick » de Mike Mann est connue est diffusée entre les membres du CRU). Pour cacher un déclin des températures qui n'irait pas dans le sens des conclusions voulues, les chercheurs sont largement près à modifier les données. Ceci est effrayant et remet en cause le sérieux et la crédibilité de cet unité du GIEC et par conséquents tous les travaux déjà publiés (donc tous les rapports sur le climat).

Ici, un graphique montrant la courbes de température premièrement publiées par le CRU (en rouge) et celle tracée après les vérifications des bureaux d'investigation (en rouge).

MAIS QUI SONT CES HACKERS ?
C'est une question à laquelle personne n'a pu répondre. L'identité du ou des hackers est restée inconnue jusqu'à aujourd'hui, néanmoins le ou les hackers ont pris le soin de préciser leur motivation.
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Le premier indice a été le nom du fichier. « FOI2009 » est en effet un nom plein de sens. « FOI », acronyme anglais pour « Freedom Of Information » fait référence au principe anglais sacro-saint et montre que c'était un acte de liberté et de lutte contre la désinformation.
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De plus, le message posté en début du fichier révèle que le (ou les) hacker ont choisi de publier ces données pour ouvrir les yeux au grand public et stopper ce mensonge. Peut-être le (ou les) hacker travaille au CRU, ou avait des relations avec cet organisme pour avoir accès à autant de données importantes (mais ceci ne sont que des spéculations, rien n'a été prouvé même si cela reste la piste la plus probable selon les experts informatiques).
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Un autre point important dans cette controverse est la façon dont les choses ont été rendues publiques. En effet, la publication de plus de 6000 fichiers (d'une taille totale de 217,7 megaoctets de textes et de données) aurait été impossible sans le Web. La diffusion a donc été rapide et mondiale donnant une ampleur sans précédent à cet hoax écologique et politique.
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Finalement, le plus important est surement la date à laquelle a été libéré ce flot d'information. C'est bien 3 semaines avant la conférence sur le climat de Copenhague (COP15) que les données ont fuitées pour avoir un maximum d'impact car le climat était à ce moment au cœur de l'information.
LA RÉACTION DU GIEC
Comment le CRU a-t-il réagit face à la controverse ?
Et bien il est difficile d'observer une quelconque réaction de la part du CRU. Aucun des auteurs ou récipiendaires des mails n'a démenti en être le mandataire ou le récepteur. Seul des arguments minimes ont été utilisés par les chercheurs pour se défendre, tels que le fait que les mails ont été sortis de leur contexte, que les faits relatent à trop longtemps et qu'il leur est donc impossible d'expliquer leurs propos.
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Autre fait en défaveur du GIEC, la presse pro-Giec, voulant diminuer les faits a simplement omis tous les passages compromettants des mails pour montrer que rien n'était troublant dans ces conversations. Par exemple, reprenons le mail cité précédemment. Nous avons que dans ce mail Phil Jones exprimait avoir recourt à une « astuce » pour gommer les erreurs dans les chiffres relevés. Mais dans les journaux partenaires, la fin de la phrase est simplement retirée du mail pour ne pas montrer que Jones a tenté de « cacher le déclin ».
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Et quand les articles publiés critiquaient le GIEC ou avait un penchant climato-sceptique, celui-ci cessait toute activité avec le magazine et boycottait les articles. Un exemple concert est le renvoi de James Saiers, ancien directeur du Geophysical Research Letters, qui avait publié un article sceptique. Ici, un extrait d'un mail de Mann :
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« I'm not sure that GRL can be seen as an honest broker in these debates anymore, and it is probably best to do an end run around GRL now where possible. They have published far too many deeply flawed contrarian papers in the past year or so. There is no possible excuse for them publishing all 3 Douglass papers and the Soon et al paper. These were all pure crap.
There appears to be a more fundamental problem w/ GRL now, unfortunately... »
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LES SOURCES SONT-ELLES FIABLES ?
Après tout ce que vous venez d'apprendre, il est normal de se poser des questions quant à la légitimité des informations et des emails. Ne vous inquiétez pas,toutes les informations citées dans cet article ont été vérifiées, les sources croisées. L'authenticité des emails est irrévocable par premièrement le langage très spécifique et dur à répliquer des scientifiques, mais principalement car les auteurs des mails ont reconnus en être les mandataires.pour plus d'impact.
COMMENT TIRER LE VRAI DU FAUX ?
Dans certains mails on peut voir que les données numériques concernant les températures relevées par les thermomètres sont modifiées quand elles ne conviennent pas. Les « astuces » utilisées sont alors une correction déduite de la cerne des arbres. Ces corrections sont-elles fiables ou pas, il est impossible pour nous de savoir. Quant aux scientifiques, les avis divergent laissant le doute complet sur la validité de ces méthodes.
DES SCIENTIFIQUES DANS LE FLOU
« The fact is that we can’t account for the lack of warming at the moment and it is a travesty that we can’t. The CERES data published in the August BAMS 09 supplement on 2008 shows there should be even more warming: but the data are surely wrong. Our observing system is inadequate. »
Dans ce mail de Kevin Trenberth (chercheur au National Center for Atmospheric Research), on voit que les chercheurs sont toujours incapables d'expliquer les accumulations de chaleurs à la surface du globe captées par les satellites. Laissant penser à une « pause » du réchauffement. Mais en 2013, une nouvelle publication scientifique menée par (NOAA) met en évidence des biais de mesures de température remettant en cause cette théorie.

QUELLES CONCLUSIONS EN TIRER ?
Qui croire ? Que comprendre de ce scandale ? De nombreuses questions se posent. A la suite du ClimateGate, quatre enquêtes indépendantes ont été menées (2 par l'université de Norwich, 1 par le Parlement Britannique et 1 par l'université de Pennsylvanie) pour conclure sur l'exactitude des données publiées et sur la probité des chercheurs impliqués.
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Pourquoi les chercheurs avaient-ils nécessité de coller aux résultats attendus ? Une influence politiques, contrats, accords...Même si le nom du GIEC a été blanchi de toute implication dans cette affaire, certains chercheurs restent douteux.
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Qu'en est-il vraiment du réchauffement climatique ? Son existence n'a pas été remise en cause mais c'est sa progression qui fait douter grand nombre de personnes.
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Aujourd'hui, plus personne ne parle de ce scandale, plus classé comme incident. En effet, il ne faut pas tirer de conclusions trop hâtives. Des manipulations ont effectivement été faites, mais remettent-elles en cause toutes les recherches effectuées, non. N'oublions pas que le ClimateGate n'est pas le seul hoax qui a éclaté dans le monde. En France, le chercheur de renom sur le magnétisme terrestre, directeur de l'Institut Français du Globe, avait publié un très mauvais article sur le climat.
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La leçon à tirer de ce scandale est qu'il faut toujours vérifier ce qui est affirmé et ceux quelle que soit la source. Allez toujours voir sur différents sites, livres, demandez à différentes personnes, avant de vous faire votre propre opinion. La désinformation est massive dans notre société, luttons contre ce phénomène. Et surtout pensez à notre environnement, quels que soient les conclusions des chercheurs, nous n'avons qu'une Terre, protégeons-là !
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